Come on come on come on let's go
Come on come on come on LET'S GO !
Commençons par le début si vous le voulez bien. Lucia Uta Di Duca Murakami est née en Sicile une magnifique journée de printemps dans un h
ôpital proche de la maison où habitait sa mère. Oui, pas ses parents. Son père
a quitté sa mère alors qu'elle était enceinte de deux mois. Un sale type? C'est en effet ce que sa mère lui a dit chaque jour jusqu'à
ses 5 ans. Jusque là, Lucia était une petite fille adorable, sans histoire, souriante obéissante et prometteuse. Prometteuse dans quel domaine ? Celui du tir. Aurais-je oublié de préciser pourquoi son père était parti
t ? Ah peut-être... On va devoir retourner en arrière à ce moment là...
Girls you ready ?
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Nina ? Tu as de la visite !Qui venait de parler ? Le cher père disparu de Lucia, celui qui voulut la nommer Uta, vu que celui-ci était japonais, son nom ? Katsuo Murakami. Il y a peu, il s'était marié avec Nina Di Duca, une magnifique femme italienne et ils eurent décidé d'habiter en Sicile. Cette fameuse visite, c'était un des collègues de Nina, qui elle faisait partie de la mafia. Katsuo, lui n'en savait rien, il était si amoureux que lorsqu'elle lui avait fait promettre de ne jamais la questionner sur son travail, il avait dit oui sans hésiter. Mais la curiosité était un vilain défaut chez Katsuo et il ne put s'empêcher d'écouter cette fameuse conversation sur le travail de sa femme. Après avoir entendu le mot "mission", il commença à s'inquiéter et il frotta la casserole qu'il nettoyait plus vite. Après le mot "éliminer", une boule se forma dans sa gorge et il posa la casserole sans bruit. Mais après le mot "famille", il s'en alla s
ans bruit puis il courut dans la ville et personne ne le revit.
Korean Dream ? Yes, WE GO !
Comme si le fait d'être à moitié italienne et japonaise ne suffisait pas, elle fut envoyé
e en Corée du Sud dans un pensionnat à ses 8 ans, car selon sa mère, l'Italie était trop dangereuse pour le moment. Elle apprit vite le coréen et se passionna pour la musique, ne délaissant pas pour autant les entra
înement que sa mère lui imposait, après tout elle serait s
ûrement obligée de s'en servir un jour. Sa mère avait d'ailleurs raison, mais elle ne le savait pas encore.
'Cause I don't care ~
Après avoir passé cinq ans en Corée, et après un passage dans la célèbre émission Star King pour danser et chanter, Lucia {ayant choisit son deuxième nom comme nom de scène} fut appelé
e par l'avocat de son cher paternel qu'elle n'eut jamais vu. Après certains problèmes de compréhension { Lucia n'a jamais appri
s le japonais } Lucia apprit que son père demandait sa garde sous prétexte que sa mère n'était pas une bon modèle et tout simplement une mauvaise mère. Lucia n'était pas dupe, elle savait qu'il voulait de l'argent... Mais le juge en décida autrement et il décida de donner les week-end et les vacances à sa mère, mais la semaine à son père.
I'm genie for your wish
Ne pouvant contredire le juge, Lucia fut obligée de déménager durant l'année scolaire chez son père au Japon. Elle se fit appel
er Uta Murakami, car les japonais avaient beaucoup de mal avec son nom et car son père ne le supportait pas, il lui rappelait beaucoup son ex-femme, elle lui rappelait beaucoup son ex-femme... Elle lui ressemblait tellement ! De longs cheveux blonds et soyeux, une silhouette fine et de grands yeux bleus innocents. Son portrait craché ! Elle ne ressemblait en rien à son père. Pour y remédier, il lui demanda de se teindre les cheveux en noir. Pourquoi ? Pour son "intégration" car peu
t de japonais avaient les cheveux blonds et elle pouvait être sujet de moqueries à l'école. Bien que sa demande était très spéciale, elle accepta pour ne plus entendre les blagues idiotes sur les blondes. D'ailleurs, il s'en
est fallu de peu qu'il l'oblige à couper ses longs cheveux... Mais bon, elle ressemblait en gros à
ça. Elle eut d'ailleurs du mal à s'accepter ainsi, elle ne se ressemblait plus et ça ne lui plaisait pas du tout. Son père lui adorait, ils avaient enfin un point commun !
Happy Birthday to you !
Vous l'auriez deviné, c'était son anniversaire, aujourd'hui Lucia fêtait ses 16 ans. Elle s'était bien intégrée au Japon, mais l'Italie lui manquait beaucoup. De ce fait, son père décida de lui offrir une semaine en plus chez sa mère. Durant une semaine, elle
s firent des activités entre mère
s et fille
s, en comprenant beaucoup d'entra
înements, de la cuisine et des boutiques. Sa mère lui confia beaucoup de secret
s durant ce laps de temps, elle lui apprit ensuite à se servir des anneaux et des boites. C'était un entra
înement très particulier, elle devait l'avouer... Elle aurait s
ûrement du mal à retourner à la vie normale après s'être entrainée aussi durement... Les entra
înements de sa mère ridiculisaient ceux de l'école militaire, il fallait l'avouer. Mais il n'y aurait aucun problème de réinsertion, vu qu'elle n'aurait pas à retourner au Japon.
And Happy Ending ?
Si Lucia n'eut jamais à retourner au Japon à compter de son anniversaire, c'était car son père eut un "accident" de voiture. N'étant pas très proche de lui, elle n'eut que peu de regret, ce qui est horrible à dire. Mais bon, la vie en Sicile lui avait tellement manquée ! Elle était si heureuse qu'elle redoublait d'effort durant les entra
înements et ses devoirs scolaires. Tout ça, jusqu'à
ses 18 ans.
F*ck You, F*uck you very very much
Le jour de ses 18 ans, Lucia changea à nouveau de couleur de cheveux et elle passa du noir, au turquoise. Sa mère n'apprécia pas l'excentricité dont elle faisait preuve, mais elle ne dit rien. Pourquoi ? Par ce qu'elle avait disparu le soir où elle rentrait de chez le coiffeur. Elle chercha à savoir ce qui était arrivé durant deux longues années, tout en chantant pour gagner sa vie. Au bout d'un an, elle dut se résoudre à reprendre l'affaire familiale que sa mère lui avait laissé
e, elle dut "s'enrôler", si je puis dire dans la Mafia. Elle se tatoua le bras sur un coup de tête à la même époque d'ailleurs, mais cela était moins important. Et le jour de ses 20 ans, elle apprit le décès de celle-ci par un collègue qui n'en pouvait plus de la voir sans cesse chercher, fouiner pour trouver sa chère mère.